Un nouvel organisme à but non lucratif a récemment ouvert ses portes pour combler un manque de services de santé […]
Un nouvel organisme à but non lucratif a récemment ouvert ses portes pour combler un manque de services de santé spécifiquement destinés aux populations ethnoculturelles immigrées,
surtout celles d’origine africaine.
C’est le constat général du Centre de bien-être et de prévention pour Afro-Canadiens de l’Alberta (CBEP) et de son directeur,
Dr. Nganda Louki. « Dès leur arrivée au Canada, l’état de santé des immigrants commence à se détériorer, et cette situation est encore plus critique pour les immigrants d’origine africaine et afro-antillaise », dit-il.
Selon lui, ils sont plus susceptibles de souffrir d’hypertension et de diabète et ont plus de chances de développer des maladies cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux, par rapport au reste de la population. « Lorsqu’ils arrivent ici, leurs habitudes changent, leur mode de vie devient plus sédentaire et leurs habitudes alimentaires changent. Ils ne prennent pas soin de leur santé, ils ne font pas attention », déplore-t-il.
Par conséquent, la mission du CBEP est de sensibiliser les communautés d’immigrants aux problèmes de santé en concevant des programmes visant l’éducation à la santé, la promotion de la santé, la prévention et la détection précoce des maladies chroniques chez les Afro-Canadiens. “Nous devons accroître leur sensibilisation, changer leurs habitudes”, déclare le Dr Nganda Luki.
adressé par le Réseau Santé Albertain. C’est du moins le point de vue de la vice-présidente, Brigitte Etien, qui soutient que les Afro-Canadiens sont à haut risque de souffrir d’hypertension et de diabète de type 2.
En ce sens, elle explique que cette clientèle a besoin de soins particuliers,
en termes de prévention, pour atteindre un état de santé optimal. « Dès leur arrivée, leur état de santé se détériore rapidement. Il existe d’autres agences de santé en Alberta, mais aucune d’entre elles ne répond à leurs besoins spécifiques », explique-t-elle.
La création du CBEP repose alors sur la recommandation selon laquelle les services de santé pour les immigrants sont optimaux lorsque les prestataires de soins sont de la même origine ethnique, ont un niveau élevé de sensibilisation culturelle et parlent la même langue.
“Le centre vise à combler le fossé, en termes de problèmes de santé, entre le système de santé de l’Alberta et la communauté africaine”, explique le Dr Nganda Luki.
La vice-présidente est d’accord : “Les Afro-Canadiens ne liront pas sur les questions de santé, ou ne se contenteront pas d’obtenir des informations. Par conséquent, nous devons sensibiliser et changer cette culture », espère-t-elle.
Travailler au sein de la communauté
Dans cet esprit, les professionnels du CBEP se rendront dans la communauté noire et d’autres populations vulnérables pour offrir des services de promotion et d’éducation à la santé. De plus, des ateliers sur la santé, des séminaires et des événements spéciaux seront organisés là où les gens ont le plus besoin de ces services.
Le Centre fournit les services suivants :